bad other

Le BAD MOTHER de cette semaine c’est plutôt du BAD OTHER (famille, ami, etc). Là ça tombe bien car j’avais un truc à vous dire (#BM est un #rdv organisé par FoxyMama et Maud). Et là je vais parler des « autres » enfin surtout d’UNE AUTRE, une inconnue, un jour, quelque part, on ne la jamais vu, mais réellement, pour moi, c’est une BAD MOTHER !

Revenons à nos moutons, quel beau titre, non ? En nous rendant au parc lors des derniers beaux jours, nous avons été témoin de cette extravagance verbale entre une (bad ?) mother et son fils.

Au parc, surtout lorsqu’il fait beau, il y a du monde. Les grands sont seuls pour la plupart, les « plus » grands sont d’ailleurs cachés dans la végétation abondante pour explorer leur anatomie buccale et plus si affinité (et s’il ne sont pas dérangés par les plus « petits »).

Sur le tarmac bleu en pneu laminé recyclé, belle invention en passant, sympa pour les chutes, se tient donc une flopée de gamins/gamines de 2 à 13 ans environ (je ne compte pas les « buccaux » d’au-dessus, ils sont inertes lol) s’agitent autour des activités encrées solidement au sol : balançoire, toile d’araignée, trucs qui tournent et te file la gerbe et enfin petits chevaux (?! enfin ça y ressemble) qui se balancent sur un big ressort type amortisseur de camion benne.

Jusque là c’est normal… Des cris, courses poursuites, ballons de foot qui s’invitent depuis l’espace « herbe/terrain de foot/détente familiale » d’à côté et des « c’est mon tour pousse toi de là » ponctuent cette agréable après-midi familiale. Bref, le parc quoi !

Quand tout à coup, une maman (NB : toute ressemblance avec des personnages réels ne peut être que fortuite), brailla en direction de son fils trop loin à son goût :

Petit con, te barre pas comme ça, reste là j’te dis !

No soucy pour les enfants, ils s’en foutent comme de l’an 40 et qui en entendent d’autres dans la cour de récréation. Par contre, plusieurs têtes aux traits fatigués, ridées, certains à la chevelure tirant vers le blanc (des parents quoi) se sont retournées vers l’indiscrète apostrophant sa progéniture avec un rudiment de vocabulaire profondément blessant… pour le fils.

Les insultes ont continué à pleuvoir, suivi par de jolies menaces corporelles à l’aide de gesticulation à la fois comiques et affligeante, s’il ne rappliquait pas ses fesse pour retourner presto à la casa. Le soleil indisposant cette femme engoncée dans un blouson d’une autre saison, et qui, on ne sait pourquoi, avait décidé de faire gambader son fils « dehors ». Quelle mauvaise idée lui a pris…

Le fils lui, un rebelle dans l’âme, à peine l’âge du CM2, à l’allure provocante et défiant quiconque de se mettre en travers de son chemin, prenait un malin plaisir à désobéir à sa génitrice, sûrement (trop) habitué à ses platitudes déplorables.

Que faire et que dire dans ce cas ? En fait, se ne sont pas nos affaires, et je ne me sentais pas capable d’aller faire la morale (et déclencher un incident diplomatique au parc) sur une personne qui ne semble connaître que ce mode d’action pour gérer sa famille. C’est peut-être lâche, il faudrait sûrement quelqu’un pour lui dire que son attitude est en train de tuer son enfant à petit feu. Qu’est-ce qui peu excuser un tel comportement ? Que vit-elle chez elle pour agir comme cela ? Est-ce que cela vient de son éducation ? Peut-être ne connait-elle pas d’autres manières pour aborder les choses ? Quels sont ses sentiments envers autrui lorsque tout le monde la regarde ainsi… De nombreuses questions en suspend qui n’auront, hélas jamais de réponses.

Mise à part ce déferlement de violence verbale, elle n’a jamais touché un cheveux de son fils. Mais verbale ou physique, l’enfant est tatouée à jamais par ce traitement brutal dénué de ce que nous pourrions appelé, pour nous, d’amour, de confiance, d’écoute, de partage…

Le parc en voit sûrement d’autre de ce genre, mais de ce que je vois, c’est plutôt des rires d’enfants, des jeux, de l’amusement, de l’amour aussi, de l’apprentissage, de la découverte et un espace familial qui permet de se défouler, de se détendre ailleurs qu’à la maison. Espérons que cela continu !

 

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