Échec du nouveau Bac 2023 : conséquences sur les élèves et pistes de réforme
Le calendrier des épreuves du nouveau Bac 2023 a suscité de vives critiques. Les épreuves anticipées de spécialités ont
Le calendrier des épreuves du nouveau Bac 2023 a suscité de vives critiques. Les épreuves anticipées de spécialités ont été planifiées bien trop tôt dans l’année scolaire. Cette décision a eu un impact négatif sur la formation intellectuelle des lycéens. Ainsi, il est impératif d’examiner les conséquences de ce calendrier inédit du nouveau Bac, afin de trouver des solutions pour améliorer la situation et redonner de l’importance au troisième trimestre scolaire.
Table des matières :
“Le nouveau Bac”, un calendrier inédit et absurde
Malgré les retours de spécialistes de l’éducation, les professeurs et mêmes les élèves de Terminale, les épreuves anticipées de spécialités pour le bac 2023 se sont déroulées bien trop en avance sur le calendrier scolaire.
Pourquoi ? Parce que Parcoursup est resté la priorité du ministère, au détriment de la formation intellectuelle au lycée. De nombreux élèves ont été évalués avant d’avoir le temps nécessaire pour leurs apprentissages. Plus d’un programme de spé n’étaient même pas terminé avant les épreuves, par manque de temps !
Impact négatif sur l’ensemble des lycéens en 2023
Effet boule de neige, ce nouveau calendrier a entraîné des annulations de cours en seconde et en première. Pourquoi ? Tu fais de l’organisation des épreuves et du temps de correction nécessaire pour tenir les délais imposés.
Second effet kiss-cool, mais moins drôle, le taux d’absentéisme des terminales au troisième trimestre fut record cette année ! Déjà touchés par un déséquilibre de leur apprentissage passé suite à la crise sanitaire du COVID, mais aussi par la réforme du BAC, cela soulève de fortes craintes sur le niveau réels de connaissances des lycéens pour leurs projets post-bac.
- “Voyons si cela fonctionne !”
- “Il faut bien essayer”
Furent les quelques réponses reçues par le ministère.
Faut-il remettre toutes les épreuves du Nouveau Bac en juin ?
Suite à l’échec évidant du calendrier des épreuves du Baccalauréat et le fort taux de désengagement des élèves de Terminales, le gouvernement envisagerait une “nouvelle nouvelle” réforme dès 2024 !
Il chercherait ainsi des pistes pour améliorer ce “nouveau bac” ! Ceci pour éviter un nouveau désastre issu du calendrier de la réforme Blanquer.
Une situation insatisfaisante générale et une frustration à toues les niveaux ! Connaître ses notes dès le mois d’Avril n’a pas aidé pas à se motiver pour la suite. Après calcul du contrôle continu Première et Terminal + les notes de spé, permettait facilement de définir les notes à obtenir en philosophie, mais aussi au grand oral pour décrocher le bac ! Comprenons que plus d’un élève c’est vu recalé dès le mois d’Avril…
Quelles pistes sont-elles envisagées pour redonner de l’importance au troisième trimestre ?
Le taux d’absentéisme dès le mois d’avril a battu des records, marquant la désaffection des lycéens pour le reste de l’année scolaire. Le nouveau bac doit donc mieux correspondre aux besoins des élèves et de l’enseignement. Mais comment faire ?
Quelques idées ont été émises par le gouvernement.
Rééquilibrer les coefficients
Rééquilibrer les coefficients entre les épreuves de spécialité, de philosophie et du grand oral pourrait être intéressante.
Actuellement, les épreuves de spécialité ont un poids de 32% dans la note finale, tandis que la philosophie et le grand oral ont des coefficients respectifs de 8 et 10. Même si ce n’est pas la matière préférée des Terminale, un rééquilibrage des coeeficiant permettrait de réintroduire un intérêt accru pour la philosophie.
Repousser les épreuves de spécialité
Faire marche arrière sur les dates de passages des épreuves de spé pourrait arranger les choses. Les repousser en fin d’année scolaire en séduiraient plus d’un ! Mais elle ne seraient alors plus prises en compte dans le processus d’affectation sur Parcoursup.
Sauf que ces notes ont eu un impact visible sur la sélection des élèves dans leurs projets Parcoursup. Les établissements scolaires supérieurs estiment que le maintient des notes dans le processus Parcoursup garantissent l’égalité entre tous les lycéens, quel que soit leur établissement d’origine.
Une prime à l’assiduité
Une prime à l’assiduité serait à l’étude pour encourager les élèves à maintenir leur engagement tout au long de l’année scolaire. Mais où trouver l’argent ? Et quel niveau de prime motivera assez les élèves à rester en classe ?
Il est prévu que d’autres modifications soient mises en place dès la rentrée prochaine afin de redonner une nouvelle dynamique à l’examen du baccalauréat et d’assurer une meilleure adéquation avec les attentes des élèves. Affaire à suivre…
Absentéisme scolaire, manque d’assiduité : quelles sont les règles et les sanctions ?
L’absentéisme scolaire et le manque d’assiduité ne vont pas sans conséquences. Même en cas de démotivation, en 2023 les lycéens ont été poussé à rester en classe. Si l’élèves à des droits (d’absence) il a aussi des devoirs ! C’est ce que je vais tenter de vous expliquer ci-dessous.
Les démarches en cas d’absence
Lorsqu’un élève est absent, il est essentiel d’informer l’établissement scolaire en suivant les démarches appropriées et en fonction du règlement de l’établissement. A savoir que les conséquences entre les établissements publics et privés ne sont pas les mêmes.
Mais outre la politesse, prévenir permet de maintenir une communication claire entre les parents et l’école. Mais aussi d’éviter des problèmes ultérieurs liés à des absences répétées sans motifs valables.
Les absences autorisées
Certaines absences peuvent être autorisées telles que la maladie, une réunion solennelle, un accident (pendant le trajet), ou un déplacement avec les représentants légaux en dehors des vacances scolaires…
Le contrôle de l’assiduité scolaire
L’assiduité scolaire est surveillée par l’établissement et l’académie. Des mécanismes de contrôle sont mis en place pour vérifier la présence régulière des élèves à l’école. Cela peut inclure des registres d’assiduité, des appels téléphoniques ou des vérifications auprès des parents. Il est important de respecter ces règles pour garantir une éducation adéquate.
Les sanctions pour absence non justifiée
Si un enfant manque la classe sans motif légitime ni excuses valables pendant au moins quatre demi-journées dans le mois, des sanctions peuvent être appliquées.
En cas de non-justification ou de fourniture de motifs inexacts pour l’absence, une amende de 135 € peut être infligée. De plus, si les absences injustifiées compromettent l’éducation de l’enfant, les parents encourent une peine pouvant aller jusqu’à 2 ans de prison et une amende de 30 000 €. Nous n’entendons rarement ce genre de jugement aux infos, mais cela existe.
Quelles mesures pour remédier à l’absentéisme répété ?
En cas d’absentéisme répété, le directeur d’école ou le chef d’établissement doit réunir les membres de la communauté éducative pour proposer des mesures visant à remédier à la situation.
Un document est établi pour récapituler ces mesures, et il est signé par les personnes responsables de l’élève afin de formaliser leur engagement.
Si l’absentéisme persiste, le directeur académique des services de l’éducation nationale peut intervenir. Il envoie un avertissement aux personnes responsables de l’élève (le plus souvent les parents). Il leur rappelle leurs obligations légales et les sanctions pénales encourues.
Au besoin, dans certains cas, une enquête sociale peut être ouverte ! Lees parents pourront être convoqués par le directeur académique. Celui-ci a même la possibilité de saisir le procureur de la République.
Mais au final, c’est surtout l’avenir du lycéen qui est en jeu. Laisser tomber l’école peut être une décision facile à prendre. Mais les enjeux finaux sont difficiles à appréhender pour la plupart d’entre-eux.
2 Comments
Hello,
Ayant passé mon bac avant la fameuse réforme, je dois dire que j’ai passé deux belles années en filière ES. Une trop forte spécialisation dès le lycée, alors qu’on ignore encore ce que l’on veut faire comme métier, et qu’on a bien le temps de changer d’avis une fois le Bac obtenu, met une trop grande pression sur les jeunes… et entraîne une grosse pagaille apparemment. Sans compter qu’au tout début de la réforme, certains lycées n’offraient pas la possibilité de faire certaines spécialités, donc… je reste assez pensive quant à cette réforme.
Aimie
mon grand vient de passer son BAC et je dois dire qu’il a été beaucoup plus conseillé et suivi dans son parcours post-bac que moi à son âge. Par contre, le passage des spés au printemps a tué le moral de pas mal de lycéens.