Hum, ce genre de choses peut et arrivera forcément un jour. Garçon comme fille, avec timidité ou avec une franchise qui nous glace le sang, l’ado un jour demandera « Papa (ou maman) comment on fait l’amour ? », le sexe dans toute sa splendeur candide.
Tadaaaaaaaaaaaa ! Alors, prêt(e) pour la réponse ? Comment allez-vous gérer ?

Table des matières :
Du courage et de la curiosité
D’un autre côté il faut du courage pour pose la question à ses parents. Jamais je n’ai osé poser la question moi. J’ai tout appris tout seul comme un grand, et il n’y avait pas Internet pour m’aider. 😀
Les discussion entre copains à l’école, vous savez, celles qui mettent mal à l’aise et où c’est toujours pour aider « un autre », m’ont quand même mit sur la voix. Puis arriva l’éducation sexuelle en cours. Je me souviens d’un intervenant externe qui nous avait bien fait rire, il était à 100% pour la technique du retrait, pas de préservatif, de pilule ou de stérilet chez lui, ce qui ne l’empêchait pas d’avoir plein de gosses, cherchez l’erreur !
Enfin plus grand j’ai découvert les revues, bouquins et films, mais c’est une autre histoire.

Je ne vais pas raconter ma vie ici, et malgré une grande timidité, j’étais loin d’être niais sur la théorie lors de mon adolescence. Comme quoi l’ado peut trouver réponses à ses questions sans l’aide de ses parents. Mais je trouve que poser la question est une preuve de curiosité et de maturité suffisante pour que nous prenons le temps de lui répondre honnêtement.
La puberté change le corps de l’ado
La puberté change le corps des enfants. Vers 12 ans pour les filles, 13/15 ans pour les garçons. Et forcément, à un moment ou un autre son regard sur le sexe opposé (en général) se transformera rapidement du « beurk j’aime pas les filles » en « elle est bonne sous le nain, elle ! » (qui connait l’expression ?).

Et il vaut mieux demander qu’avoir l’air bien con devant ses potes lors d’une discussion à sens semi-caché, mais aussi devant le/la partenaire lorsque le moment sera venu de passer aux choses sérieuses.
A quel âge les questions sur la sexualité ?
Ah ah, bonne question ! Au plus tôt le mieux. Mais en fonction de l’âge des enfants, nos réponses peuvent différer.
L’histoire du choux et de la rose, de la petite graine qui voyage entre papa et maman, de la cigogne et j’en passe (salut jean !), ça va bien un temps, ensuite il faut faire fasse à la réalité.
Et si vous êtes mal à l’aise devant votre enfant, rassurez-vous, lui aussi, restons donc sérieux et ne reportez pas (de trop) la réponse. Au pire, et peut-être même au mieux, il serait possible de lui avouer tout aussi honnêtement qu’il vous faut du temps pour lui répondre et que le soir, au moment de se coucher, dans l’intimité de sa chambre cela serait le mieux. Ne refilez pas non plus le bébé à l’autre parent, s’il est venu « vous » voir, c’est qu’il a bien une raison.
Comment répondre à la question « comment fait-on l’amour » ?
Non pas vraiment de cette manière ! mdr
Pour moi le mieux serait de répondre à sa question par une autre question :
« Hum et toi, comment vois-tu les choses ? »
Ceci afin de faire un état des lieux de ses connaissances et de les approfondir. L’ado répondra (ou non) selon ses connaissances et cela vous permettra de lui répondre dans le même ton.
Ensuite, pas 36 solutions, il faut prendre le taureau par les cornes en lui expliquer l’acte sexuel avec de vrais mots et surtout avec sérieux.

Evitez de parler de vous, de votre jeunesse, de votre expérience ! C’est votre intimité, votre passé. Et comme souvent les enfants ne peuvent pas concevoir que leurs parents font l’amour (ben comment sont-ils venus au monde hein ?), autant recentrer les choses tout de suite, on parle de lui, pas de vous.
Et restons correcte, la description de l’acte sexuel du style des vieux films de Canal + le samedi soir ce n’est peut-être pas la bonne idée pour expliquer la sexualité pour la première fois.
Exit le vocabulaire de seconde zone des bas-fonds ou du collège. On ne nomme pas les zones sexuels des pseudonymes ou diminutif (avec petit) « petit sexe / zizi / bite » mais bien « verge » ou « sexe » tout simplement.
« Le sexe de l’homme entre dans celui de la femme, ensuite avec beaucoup de tendresse ils bougent, etc. » (restons simple).
Le sexe et le respect de l’autre
Parler sexe, c’est avoir une relation père/fils ou mère/fille de confiance aussi. Et cette confiance, l »ado doit la reporter sur son/sa partenaire.
Il est interdit de forcer l’autre, même juste pour un petit bisous !
Mais comment savoir si on peut ? Si c’est le bon moment ? Si, si, si… Une question à la fois, hein, pour le moment parlons de sexe; c’est sûrement plus simple que les frictions des épisodes amoureux de nos ados, surtout pour les filles (j’en ai des sueurs d’avance).
Les maladies sexuelles, la protection et la grossesse
N’hésitez pas à aborder aussi le sujet, même si ce n’est que vaguement pour y revenir dessus plus tard.
1/ prévenir du risque de faire des bébés lors des relations sexuelles (oui, oui, même ados !) et des moyens pour éviter le pire
2/ prévenir de l’existence des maladies sexuellement transmissibles et des moyens de protections, détections, …
Maintenant, j’aimerais savoir comment vous expliquez cela à vos ados, ou comment vos parents ont pu vous aider à mieux comprendre la sexualité. Un petit commentaire, juste là en dessous aidera sûrement ceux qui se pose des questions ! Et cela pourra aussi m’aider, on ne sait jamais !
Vos propos m’inspirent la rédaction d’un futur article… 🙂
Il est clair que le sexe n’est selon moi plus vraiment un tabou. Entre la cours de récré, les petites phrases entendues à la TV, les copains ou encore les publicités en tous genres, les questions à ce sujet arrivent de plus en plus tôt !
Aborder clairement la question en toute transparence semble donc logique pour éclairer nos bambins 🙂