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Famille

Arrêter de crier à la maison !

Lorsqu’on devient parent, les relations familiales changent. La gestion du bébé puis de l’enfant qui grandit ne nous laisse

Arrêter de crier à la maison !

éduquer sans crier

Lorsqu’on devient parent, les relations familiales changent. La gestion du bébé puis de l’enfant qui grandit ne nous laisse pas indifférant.

Entre la fatigue, le stress, le travail et surtout l’évolution des enfants, gérer les situations tendues sans crier est très difficile. Beaucoup de parents tombent donc dans le piège du haussement de ton (dont moi O_o). On demande 1 fois, puis 2 fois puis “n” fois à l’enfant de venir manger, ranger sa chambre ou prendre son bain mais devant son refus on monte alors le ton. Les premières fois c’est efficace, c’est cool, on a trouvé le bon truc pour se faire obéir.

Crier devient alors une méthode simple pour qu’il réagissent au doigt et à l’œil dans le temps imparti que leur impose.

Une chose qu’on oublie trop souvent, les enfants sont de mini-adultes, ils sont intelligents, ils ont de la mémoire et surtout… ils testent tout le temps les limites qui leurs sont imposées. Ils profitent du moindre de vos faux pas pour prendre du terrain et le garder ensuite pour eux.

Un beau jour vous vous rendrez compte qu’à la maison vous ne parlez plus, vous criez tout le temps et que vos mini-vous ne vous n’obéiront plus ! Tadaaaaaaaaaaaa, vous faites quoi alors ?

Le mini-nous attend tout simplement que vous vous calmiez, une fois la vague passée il pensera être tranquille… Second Tadaaaaaaaaaa, vous passez à la punition !
Et hop, va dans ta chambre, je te met au coin, pas de télé ce soir, privé de sortie et j’en passe. D’ailleurs, la plupart des punitions que l’on donne ne font qu’engendrer plus de cris car l’enfant protestera toujours contre ces punitions qu’ils trouvent injustes. Ben oui, pourquoi le priver de télé s’il a cassé une assiette ? Autant lui demander de vous aider à nettoyer…

Il arrive donc un moment que pour chaque pas de travers les cris fusent, nous n’avons plus de patience, les mini-nous sont des monstres, ils exagèrent, refusent d’obéir, après tout, nous sommes leurs modèles sans aucun défaut ? Des anges qui savent tout sur tout surtout ce qui est bien pour eux… c’est ironique vous l’aurez compris !

Que faire ?
Parler sans crier, faire des efforts, se rendre compte que nous ne donnons pas forcément le bon exemple et que les enfants nous copient. Le plus important aussi, prendre sur soi, mesurer chaque bêtise ou chaque situation et se demander si cela mérite réellement de crier ou de punir. La discussion, l’explication et l’avis de l’enfant peut résoudre beaucoup de situations. Armez-vous de patience, de compréhension et d’amour. Ne traitez pas vos enfants comme des copains ou des camarades mais comme votre famille.

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Papa Blogueur

Blog d'un papa de la métropole lilloise.

12 Comments

  • Moi je peux pas crier avec la mienne: dès que je hausse un peu le ton ça l’impressionne tellement qu’elle fond en larmes, du coup je suis obligée de lui faire un calin pour la consoler (à moins que ce soit du chiqué?)

  • Effectivement, parfois mes doudoux me disent “Mais pourquoi tu cries tout de suite??? Direct tu cries…”
    Je ne m’en rends pas toujours compte mais ils ont un tel niveau de décibels que j’essaie de parler plus fort qu’eux.

  • Autant les cris c’est pas top car après eux cris aussi et puis on crier encore plus fort etc etc autant les punitions je trouve ça quand même bien utile.
    Si les explications ne suffisent pas, il faut montrer à l’enfant qu’on ne tolère pas son comportement par une punition à la mesure de la bêtise. Alors oui c’est sûr que le priver de TV pour avoir cassé une assiette, ça ne va pas forcément ensemble mais ça fait son effet. On peut en effet plutôt imaginer qu’il doive nettoyer (mais il pourrait se blesser avec l’assiette…) ou peut-être passer le balai ?

  • Bonjour,
    Ce n’est pas toujours évident de ne pas crier car face à un enfant qui n’écoute pas et qui s’entête il faut bien se faire entendre.
    Je pense qu’il faut surtout ne pas se laisser faire et ne pas céder car comme dit dans cet article l’enfant teste nos limites et nous pousse à bout, ma fille de 20 mois sait bien le faire quand on lui refuse quelque chose elle se met à pleurer et nous regarde de temps en temps pour voir notre réaction.
    Aussi il est important d’être en accord entre maman et papa, l’un ne doit pas accepter ce qu’à refuser l’autre avant sinon l’enfant est perdu et ne comprend pas.
    Donc il faut être ferme, ne pas céder quand on commence à refuser il faut aller jusqu’au bout et en même temps toujours expliquer pourquoi même si on a souvent l’impression que ça ne sert à rien.

  • Les bouquins d’Isabelle Filliozat sont une aide précieuse je trouve dans ce domaine!

  • J’ai tellement été traumatisée par mes parents qui criaient trop que je ne risque pas de reproduire le modèle…

  • Et pourquoi ne pas aller chercher son verre d’eau tout seul sans le demander à son enfant ? On est adulte, n’est-ce pas ? 🙂

  • Certes, les cris sont rarement une solution. Certes, les punitions sont d’une efficacité limitée. Certes, le dialogue est certainement indispensable. Certes, le respect de nos enfants est absolument fondamental. Malgré tout, il ne faut pas non plus culpabiliser en cas d’écart de niveau sonore, ou si l’on ne suit pas à la lettre les préceptes des plus grands pédo-psychiatres ! Les enfants sont également bien capables de comprendre que parfois nous sommes un peu à bout, comme eux peuvent l’être, et surtout que nous ne sommes pas parfais, ce qui les rassurera lorsqu’ils s’apercevrons qu’eux même ne le sont pas…

  • En fait, vous faire crier lorsqu’ils sont petits, c’est juste un entrainement pour quand ils seront ados. Ils sont sympas ils vous préparent.
    Car à l’adolescence, on a l’impression de passer son temps à crier, non pas seulement quand ils ont fait une bêtise, mais pour leur dire qu’on mange (ben oui ils ont un casque sur les oreilles, ils entendent pas), ou leur demander de mettre la table ou autre corvée (ils entendent pas ils ont le portable greffée sur l’oreille), et souvent ils entendent pas car l’ado a “l’oreille sélective”, il n’entendent que ce qu’ils veulent.
    C’est vrai que la discussion est importante, elle évite beaucoup de cris, mais certains ne peuvent être évités, tout simplement parce qu’ils ne nous entendent pas.

  • La plus vieille de mes filles m’a permis d’apprendre ce qu’est la patience. Ne pas hurler est parfois difficile, surtout pendant la période du non.

    L’important est, selon moi, d’être conséquent. Ne pas menacer de punir si l’on sait très bien que l’on ne le fera pas.

  • bonjour,
    et oui pas facile de rester zen quand nos petits (ou grands) bouts nous poussent à bout.
    Ce n’est d’ailleurs pas forcément l’objectif, sinon, ils risquent de continuer à chercher la limite du bout et on n’en fini pas.
    Maintenant dialogue houleux peu rimer avec respectueux, de lui (elle), ses aspirations ou besoins -des nôtres aussi bien sûr !- et aussi de la relation que nous voulons bâtir avec nos enfants : qu’ai-je envie d’avoir comme relation avec mes enfants dans 5, 10, 15, 25 ans ?
    Je rejoins Franck sur “La discussion, l’explication et l’avis de l’enfant peut résoudre beaucoup de situations. Armez-vous de patience, de compréhension et d’amour.”. J’ajouterais également “armez-vous des bonnes techniques de communication”, car même si l’intention est déterminante, les “bons” réflexes aident à rester ancré dans notre intention bienveillante de départ.
    Les approches de communication de Filiozat (déjà citée), Rosenberg (Communication non violente) ou Gordon (parents efficaces) m’aident beaucoup au quotidien. ça n’évite pas tous les cris (mais une bonne partie tout de même), ça ne rend pas mes gamins tellement plus angéliques ou obéissants que la moyenne de ceux de mes ami(e)s -ça les rend même parfois plus combatifs face à l’injustice ou à la manipulation ; mais est-ce vraiment un mal ?- mais ça permet de maintenir le dialogue donc la relation et de dépasser bien des confrontations.
    Deux exemples concrets (qui datent un peu, il faut vraiment que je mette en pratique les conseils pour papa blogueur !) de ce que ça peut donner :
    http://fr.nvcwiki.com/index.php/La_joie_d%27%C3%AAtre_p%C3%A8re_%28ou_m%C3%A8re%29/Repas_dominical_en_famille_%28Titouan_3_ans_4_mois_;_Solal_5_mois%29
    http://fr.nvcwiki.com/index.php/La_joie_d%27%C3%AAtre_p%C3%A8re_%28ou_m%C3%A8re%29/Y_a_plus_de_piles_%283_ans_1_mois%29

    bonnes discussions avec vos enfants !
    Eric

  • @Thierry : L’important est, selon moi, d’être conséquent. Ne pas menacer de punir si l’on sait très bien que l’on ne le fera pas.

    Je valide…. Mais ne pas oublier que nous ne somme nous que des humais pas des bouddhas… il ne faut pas non plus culpabiliser d’hurler de temps en temps, c’est humain, il faut bien faire sortir la pression et avec nos petits monstres nous n’avons pas forcément le temps d’aller hurler sur un terrain de foot ou au fond d’une vallée lors d’un trecking de 3 jours…

    Emmanuel

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