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Famille

Ecole : du bon point à l’apprentissage de la carotte et du bâton

A l’école de Mr Grand {Edit : à ses 5 ans et demi, grande section de maternelle en 2011}, la

Ecole : du bon point à l’apprentissage de la carotte et du bâton

A l’école de Mr Grand {Edit : à ses 5 ans et demi, grande section de maternelle en 2011}, la maîtresse de cette année-là a (ré)instauré la technique fabuleuse du “bon point” ou de l’image. En bref de la valorisation de l’élève par un cadeau quelconque, en fonction du bon comportement de l’enfant.

A la fin de la journée, si l’élève a réussi un sans faute pour chaque paramètre prédéfini antérieurement pour la remise des bons points (rester sage, pas de bavardage, son travail bien accompli, pas de violence, etc.).Il récolte alors fièrement ces petits bouts de papier (sans aucune valeur réelle) qui le différencie du reste de la classe. Seule méthode d’avancement à ses yeux cette année-là.

Le bon point : l’apprentissage de la carotte commence alors…

Méthode du bon point , système d'éducation français
Ce système de récompense au mérite dans les système scolaire français en maternel et primaire est-il réellement fiable ?

Dès son plus jeune âge, on moule l’enfant dans le cycle infernal du “si tu travail bien tu auras un cadeau”. C’est un sorte de chantage émotionnel et instinctif. Ceci afin de le prévenir d’une société qui fonctionne à la prime. Et non à la valeur de son propre travail. Il ne pensera plus à lui-même et aux efforts qu’il pourra produire pour lui-même et l’accomplissement de soi.

L’impact à long terme sur les enfants qui sont victimes des récompenses

Voici ce que l’on pourra observer au bout de quelques années de ce rythme :

ceux qui ne suivent pas ces règles et ne récoltent pas de bons points sont nargués par les élèves les plus studieux (pas tous heureusement),

les meilleurs élèves se sentent supérieurs aux autres parce qu’ils sont bien vus par la maîtresse. Réciproquement, un sentiment d’infériorité s’installent chez ceux qui échouent ou ne suivent pas les règles selon les principes du bon point. Avec toutes les conséquences pour la suite de leur scolarité,

l’enfant travail et fait des efforts pour faire plaisir à un tiers pas pour lui-même,

certains se rebellent ou deviennent frustrés. “Pourquoi moi je n’ai jamais de bon point, pourtant je termine mon travail à temps maman !”.Suivis d’une brouette de larmes à fendre le cœur…

– à terme, s’ils ne gagnent jamais de bons points. IIs ne seront pas enclin à faire plus d’effort pour progresser. Ado ils seront démotivés par l’école,

l’enfant ne travaillera que s’il y a une récompense à la clé et privilégiera ce système de pensée !

La carotte plutôt que le bâton ?

L’un ne va pas sans l’autre. Les bons points récoltés le matin seront supprimés l’après-midi parce que l’enfant n’aura pas suivi les règles instaurées.

Il est certain que la peur de perdre les récompenses va le forcer à terminer son travail dans les temps. Et de ne pas bavarder en classe ou tout simplement de plaire à la maîtresse.

Et les parents là-dedans ?

Ils ne peuvent que subir même s’ils donnent un avis négatif (ce qui est rare) à la maîtresse qui use des bons points et autres récompenses (image, grande image, etc.). Souvent, comme la maîtresse ne connait pas d’autres méthodes qui ont donné leurs preuves, elle se cantonne à celle-ci.

Par ailleurs, il suffit de voir les visages tout sourire qui annoncent fièrement à leurs parents qu’ils ont récoltés 1, 2 ou 3 bons points pour se la fermer gentiment. Comment annoncer à un enfant de 5 ans que les bons points et les images ce n’est pas le meilleur outil pour les valoriser ?

Dans l’instant présent ils sont fiers de leur réussite, ils pourraient l’être tout aussi bien sans le fameux bon point !

Certes, on pourra toujours trouver un discours moralisateur plus tard. Par exemples, que leur effort à la maison leur a profité à eux sans récompense… Peut-être feront-y le rapprochement avec l’école ? Qui sait…

Et moi ce que je pense quoi du bon point ?

On pourra se dire “oui à 5 ans tu sais, ils ont besoin d’être moulé, etc.”.

Je suis conscient qu’à environ 5 ans il y a une belle crise de pré-pré-pré adolescence (si si, ça existe !). Que les belles paroles et les discours sorties des bouquins ne valent pas plus qu’un pet de lapin. Parfois il faut bien les recadrer avec des récompenses malheureusement.

J’ai tenté la discussion, le compromis, ça ne marche PAS ENCORE. J’ai de gros espoirs pour plus tard. On sème les graines pour le moment. Enfin parfois il y a des efforts.

A cette âge ils ne comprennent pas encore la valeur de l’auto-satisfaction, j’ai donc du aussi ressortir la notion de récompense/punition à la maison. MAIS cela ne m’empêche pas d’y aller en douceur.

{Edit printemps 2011} Nous sommes proche des vacances de pâques. J’ai discuté avec la maîtresse de Mr Grand, elle a avoué, avec sa classe, les bons points ça ne marche pas  ! mdr

Certains n’en avaient cure et les autres les échangeaient contre bonbons et jouets. Qu’a-t-elle fait ? Pensant les motiver encore plus, elle a récompensé ceux qui ont le plus de bons points contre des grandes images et autres goodies… #soupir

Réaction de Mr grand :

“Papa aujourd’hui la maîtresse va donner un “bracelet forme” à ceux qui ont le plus de bons points. Moi je n’en ai pas passez. Je n’aurais pas de bracelet forme ! ”
Suivi d’une crise de larme et d’une déception réelle.

Et pendant ce temps-là d’autres font déjà des échanges sous le manteau… Affligeant !

Le bon point : l'impact à long terme sur les enfants qui sont victimes des récompenses

Et quelles méthodes utilisent les maîtresses pour optimiser le travail et leur envie de travailler de vos enfants ?

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Papa Blogueur

Blog d'un papa de la métropole lilloise.

25 Comments

  • dans l’école de mon fils ( CP, première primaire) cela marche aussi avec des bons points et des médailles! Quelle fierté dans leurs yeux quand les enfants reviennent avec un médaille! pourtant je ne suis pas pour les récompenses à l’école comme cela! Après mon fils me dit ” j’ai été sage, tu me donnes un cadeau!”… quel est le mot des parents là dedans? j’essaye de fonctionner d’une autre manière à la maison comme la satisfaction personnelle, la discussion etc… mais ce n’est pas facile!

    merci en tout cas pour ce billet qui nous fait bien réfléchir!

  • Je me souviens que même petite je trouvais ça bizarre…
    Mon pire souvenir en terme de méthode d’éducation c’est “le coin” : je ne trouve rien de plus rabaissant ! Pourtant, c’est encore très utilisé et soit-disant efficace !

  • Et bien nous, entre collègue, on se félicite pour nous motiver en distribuant des médailles fictives!!! (“ils ont que ça à faire!!!”)

  • Moi ce que je trouve intéressant/choquant c’est l’une de tes dernières phrases “D’autres font déjà des échanges sous le manteau…” A cinq ans échanges de bonbons et “bons points”, à 15 ans qu’est-ce que ça sera ?

    En tous cas, moi côté récompenses je suis mitigée, d’un côté, pour les plus petits ça peut être utile car on a l’impression que rien d’autre ne marche, de l’autre… c’est bof car comme tu le mentionnes, les enfants vont peu à peu apprendre à ne rien faire pour eux-même, parce que ça leur plaît ou parce qu’ils en ont envie mais juste pour faire plaisir à la maîtresse ou aux parents ou par peur d’une punition donc non les récompenses c’est pas top à long terme.

  • Bon…
    A l’école, la maîtresse donnait des bons-points selon des critères précis. Le vendredi elle organisait un petit marché, dont la monnaie d’échange était les bons points. Ceux qui avaient peu de bon point pouvaient s’acheter des carambars ou des pogs, et ceux qui avaient beaucoup de bons points pouvaient s’acheter des jeux de société, des cordes à sauter, des livres, des patisseries… Mais le but était surtout de nous apprendre la valeur des choses, il fallait savoir gérer ses bons points, économiser pour s’acheter le truc qu’on voulait par exemple. Le plus pur système capitaliste. Je me souviens avoir adoré, ça motivait tout le monde, j’en garde un super souvenir, alors que je n’avais pas très souvent de bon point! ça restait un système de bon point nul et discriminant que je n’aime pas, et pourtant ça reste un super souvenir. aujourd’hui j’ai de fortes tendances anti-capitalistes. ça empêche pas. Faites confiance à vos enfants : c’est pas parce qu’on leur propose des trucs idiots qu’ils vont tomber dans le panneau et être conditionné comme ça toute leur vie. Ok la façon dont on élève les enfants et ce qu’ils vivent à l’école compte pour leur vie future, mais il faut dédramatiser, vos enfants ne sont pas moulés dans un cadre, conditionné, ou je ne sais quoi! Ils vivent juste des expériences plus ou moins sympa, plus ou moins utiles, plus ou moins bête, comme dans la vraie vie quoi! Et si on les aide un peu, ils sont capable de faire le tri, comprendre ce qui ne leur plaît pas et s’en accommoder quand même en attendant.

  • J’utilise la méthode des bons points avec moi même ou plutôt ce que j’appelle les petites récompenses. Vu que j’en ai jamais eu à l’école… J’ai d’ailleurs écrit un article sur mon blog à ce sujet :http://atelier-du-net.fr/efficacite-comment-jexplose-ma-productivite-avec-des-grosses-carotes/

  • Merci pour ce billet ! Pour ma part je suis certaine de l’inéficacité de la carotte mais aussi de sa perversité mais pas dépit, par flemme, par manque de courage, je l’utilise aussi avec mes mini-moi….

  • J’adore le terme “mini-moi” !!!

    • Le terme “mini-moi” me hérisse : cela revient à voir son enfant comme étant uniquement une copie miniature de soi, et lui nier sa propre personnalité. Le risque est de focaliser sur des traits de caractères communs en les accusant sans laisser s’épanouir les autres composantes.

      Mais bref, c’était juste en passant, parce que sur le sujet traité, je suis d’accord avec ce qui est dit sur les effets pervers du système du bon point. Par ailleurs si les jeunes enfants cherche l’approbation dans le regard de certains adultes, il n’est pas impossible, de loin, à leur apprendre à être satisfait pour eux-même de leurs réalisation.

      Par ailleurs, si cela paraît difficile d’échapper à la maison au système bâton/carotte, c’est aussi parce que les bambins sont placés très tôt dans des collectivités qui pratiquent ce système : aussi ils sont déjà moulés dans ce système, et la difficultés est de les en sortir!

      • Tu n’es pas le seul à parler ainsi, mais c’est plus sur un ton “rigolo” qu’autre chose, tu sais ailleurs on lit bien “les nains, les korigans, les montres, etc…”, ce n’est pas moins péjoratif

  • Bonjour à tous.
    J’annonce tout de suite la couleur : je suis une pauvre idiote d’instit qui donne des bons points à ses élèves de CP.
    Il y a peu j’ai discuté avec une maman, et une seule , qui est venue me dire qu’elle n’adhérait pas du tout à ce système.
    Comme il s’agit de la seule critique depuis 10 ans que j’enseigne en CP et que malgré tout je ne pense pas être si idiote que cela, je me suis interrogée sur ma pratique des bons points et je suis arrivée sur ce site.
    Vos arguments à tous (et pas vos insultes sur les enseignants qui font du mieux qu’ils peuvent pour faire grandir vos enfants et les préparer à la vie qu’ils vont affronter plus tard) sont tout à fait recevables.
    Toutefois je pense que de toutes façons un enfant ne fait les choses que pour faire plaisir à ses parents ou à ses enseignants car il en tire un bénéfice personnel ensuite. Quand une maman est heureuse d’un progrès quelconque de son bébé elle le récompense d’un sourire voire d’un bisou.
    En tant qu’enseignante je n’embrasse pas mes élèves sauf à leur anniversaire.
    L’idée de travailler pour soi-même et d’en ressentir une satisfaction n’apparaît que plus tard, vers l’adolescence;
    Excusez-moi mais je vais continuer à distribuer mes bons points (que je ne retire jamais, on ne retire pas ses bisous).
    Je préfère récompenser plutôt que punir même si dans la vie d’adulte on est plus souvent réprimandé que récompensé (code de la route par exemple).
    Sans rancunes.

    • Merci pour ton commentaire constructif.
      Désolé si tu t’es senti insulté. Je ne donnais que juste mon avis sur le sujet et de ce que je voyais en tant que parent. Si ta solution fonctionne, et bien utilises là ;-D

    • merci Isabelle d’avoir commenté car ton commentaire m’a fait réfléchir, le fait d’être heureuse pour ton élève pour un progrès et de vouloir l’exprimer par un bon point, je n’avais jamais vu cela comme cela, je m’excuse de ne pas avoir pensé à tout les aspects!

    • “L’idée de travailler pour soi-même et d’en ressentir une satisfaction n’apparaît que plus tard, vers l’adolescence.”
      -> Pas d’accord : de jeunes enfants sont parfaitement capables de tirer satisfaction de leur travail, en faisant abstraction de l’avis de l’adulte qui regarde. Il arrive ainsi souvent que mes enfants refassent un travail / dessin / etc… tout simplement parce que le résultat ne les satisfait pas eux alors que je les avais vivement félicité, et ils sont loin de l’adolescence : s’il ne s’agit pas là d’une recherche de satisfaction personnelle, je ne sais pas ce que c’est…et je sûre que chacun pourra trouver facilement des exemples autour de soi.

  • L’article comme les commentaires montrent l’expérience familiale. Sauf qu’en dehors de votre vie de famille, il y a une multitude d’autres cas. Les arguments donnés pour les côtés négatifs “pour” plus tard montrent aussi une inexpérience des ados. Ce sont pour moi des raccourcis trop faciles. Je suis instit et n’utilise pas les bons points. Et pourtant, j’y réfléchis de plus en plus. Vous ne connaissez pas ces enfants qui ne peuvent JAMAIS avoir une auto-satisfaction personnelle parce qu’ils n’arrivent JAMAIS à rendre un travail correct. Pour ces enfants, récompenser l’effort même si la réussite n’y est pas, c’est essentiel. Le bon point leur illumine les yeux. Et il y a ceux qui ne peuvent pas trouver la motivation en eux alors qu’ils en sont capables, parce qu’il y a un vécu familiale trop difficile (négligeance, violences, absence maternelle ou autre). Le bon point leur apprend la motivation et la fierté d’eux-même. Ca ne marche pas pour tout le monde, c’est vrai. Mais que dire d’une instit qui se contente d’une seule méthode. La réussite résulte dans la mixité des méthodes. A nous de trouver ce qui convient le mieux à chaque enfant. Les élèves échangent leurs bons points contre des objets. TANT MIEUX, ils comprendront mieux le passage à la dizaine, à la centaine, etc. Les enfants sud-américains des favellas n’ont pas appris les math à l’école mais ils sont imbattables sur les fractions grâce aux “échanges” dans la rue.
    J’adhère complètement au commentaire d’Isabelle. J’aime aussi le 2ème commentaire de Daisy. C’est tout le problème des parents, ils ne voient pas ce qui peut se passer de l’autre côté de la barrière. Une remarque en 10 ans! Et au lieu de discuter poliment à l’instit de ses motivations, on est ironique, voire agressif!

    • j’aime bien ta façon de voir les choses, c’est sur on n’est pas du côté de la maitresse. Mais en tant que parent avons-nous ou devons-nous avoir notre mot à dire dans ce qui se passe à l’école et donner notre opinion sur ce genre de procédés ?
      pour les ados je te conseille de lire les livres de Faber et Matzlich il y en a sur le sujet ,-D

  • Cette dernière remarque sous entend que tu considères que tu es plus compétent que la maîtresse…
    D’expérience, je suis tout à fait d’accord avec les enseignantes qui sont intervenues : un enfant ne travaille quasiment jamais pour sa propre satisfaction mais pour faire plaisir à la maîtresse… Les jeunes enfants qui travaillent pour leur propre satisfaction sont extrêmement rares et ce sont bien souvent des enfants exceptionnellement doués (je parle en connaissance de cause, j’en ai un exemplaire à la maison ! Et j’en ai eu quelques uns en classe…)
    Pour ma part, je ne donne pas de bons points mais des appréciations sous forme de tampons représentant 1 à 3 bonbons. Et pour féliciter un enfant de ses efforts, j’utilise un tampon “coupe en or” pour les champions !
    Resultat garanti ! Il n’y a qu’à entendre les petits loulous annoncer fièrement qu’ils ont eu 3, 2 ou 1 bonbon à leurs parents…
    La carotte ça marche…
    Et montrer à un enfant que toute peine mérite salaire n’a rien de choquant !
    C’est exactement ce qui se passe une fois adulte : son travail et sa qualité détermineront son salaire et ses primes !

    • je ne pense pas être plus compétent qu’une maitresse loin de là, chacun son boulot. Je donne juste mon avis, surtout qu’avec ma femme nous sommes partis dans une approche de l’éducation positive et sans cri, enfin on tente, pas facile tous les jours. Donc le chantage, la carotte et les “si tu fais pas”, on évite. Car oui dans la vie de tous les jours c’est comme ça, mais ce n’est pas une raison pour ne pas leur montrer une autre manière de voir les choses. Si on y arrive, ils ne seront donc pas dépendant d’un système parfois injuste. Ne pas être enchaîné à une raison de “prime” et autre “cadeau” pour avancer et réaliser leurs projets et rêves.

  • Le bon point ça n’est surement pas la carotte et le bâton …. Pour mes classes il est instauré uniquement pour le fonctionnement des règles du groupe dans la classe et en dehors… Il est avant tout la finalisation concrète des règles à respecter établies par le groupe.C’est un contrat qu’on s’oblige à respecter comme les règles de notre future société.Il sert aussi à compter puisque chaque enfant gère ses bons points , à être responsable, et à contribuer à un climat serein pour permettre à tous les enfants de réussir dans le calme et le respect…Ce que je trouve le plus choquant c’est d’appeler votre enfant votre mini-moi?Comment peut -on dire que son enfant est son mini-moi? Je ne comprends pas tous ces parents qui se projettent sur leurs enfants en les empêchant de vivre….

  • Bonsoir,

    Pourriez-vous m’indiquer la source utilisée dans la partie intitulée “L’impact à long terme sur les enfants qui sont victimes des récompenses”.

    Par avance merci,

    Cordialement

    • je ne sais plus l’article date ;-D

  • Si je lis la majorité des commentaire, alors tous le monde travaille pour la gloire ? Notre système fonctionne ne fonctionne pas comme ça . Adulte, tu travailles pour avoir à la fin du mois la fameuse carotte : la paye et plus elle est grosse, plus tu es content . ( enfin me semble t-il ? )
    Alors arrêtez , les enfants aiment être récompensé pour leur réussite et leur effort et l’auto-satisfaction à 5 an , laissez-moi rire . C’est l’adulte qui exprime auprès de l’enfant si ce qu’il a fait est bien ou non pour que ce dernier prenne conscience des valeurs, des limites, de ses droits et devoirs .
    Et si ce petit bout de papier , ce fameux “bon point” peut aider à matérialiser cela, je ne vois pas en quoi cela peut être gênant .
    Nous l’avons tous vécu, nous en avons tous des souvenirs, cela nous nous a pas traumatisés, alors pourquoi pas les remettre dans les classes. Bien entendu, c’est comme tous, cela dépend de comment la maîtresse les utilise, les introduit dans la vie de la classe , quel “valeur” elle leur donne, comment elle les distribue etc…
    Toujours vouloir changer, innover quand certaines choses fonctionnent ou qu’on a pas trouvé mieux.
    Je vous laisse, je vais travaillé pour avoir MA carotte en fin de mois . Et je tiens à préciser que j’aime mon métier mais j’aime aussi recevoir ce bout de papier en fin de mois , mon bon point : mon chèque et que malgré tout ça, je connais le gout de l’effort, de l’auto satisfaction . Et vous ? Vous n’aimez pas être récompensé, même à l’age adulte ? C’est la forme de la récompense qui change avec l’âge !!

  • Et bien nous, on en viendrait presque à les regretter les bons points… dans la maternelle de mon fils (2 ans et demi ), ils ont des oursons avec leur photo que la maîtresse habille ou déshabille selon les comportements… si t’es sage, on met un pantalon à l’Ourson, si t’es pas sage, on lui enlève!!! J’ai des sueurs froides dans le dos, et j’attends notre rdv en fin de semaine avec la maîtresse…

    • les bons points vont et viennent en fonction des maitresses, depuis la date de publication de cet article, j’en ai vu des méthodes, mais des oursons habillés ou non, ça jamais

  • Tout à fait d’accord avec cet article. Il est toujours plus productif de féliciter que de punir. Féliciter les efforts et les bonnes intentions mêmes si les résultats n’est pas bon, le message et les leçons sont mieux comprises. Cela augmente aussi les chances de ne pas répéter les mêmes erreurs.

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