Dora l’exploratrice, le spectacle musical : la cité des jouets perdus
Avez-vous déjà senti cette pulsion qui vous met les larmes aux yeux de voir votre enfant empli de joie
Avez-vous déjà senti cette pulsion qui vous met les larmes aux yeux de voir votre enfant empli de joie ?
Avez-vous tremblé par l’accompagnement jusqu’au fond de vous pour un spectacle ?
Dimanche 27 mars, le Zénith de Lille nous offrait un spectacle musicale très prenant “Dora l’exploratrice : la cité des jouets perdus”.
Nous Dora on connait, ça passe en boucle sur Nickelodeon Junior (on a de la chance de l’avoir avec Numéricable). Donc forcément, les personnages du spectacle ne sont pas une découverte. Dès le levé de rideau, que les enfants attendaient avec impatience, l’ambiance est là, les cris des enfants, les regards des parents plein d’amour pour eux.
L’histoire est simple, elle reprend les éléments (personnage, trames et décors) du dessin-animé, même son son cousin Diego est venu lui faire une petite visite. Le Teddy Bear de Dora à disparu, il lui faudra affronter ce petit chapardeur de Chipeur le renard pour sauver Teddy Bear, qui se reposait en compagnie de plein de copains, à la cité des jouets perdus.
Pour ne pas lasser les enfants, une entracte est prévue pour la pause pipi / goûter / achat de goodies ! Et bien oui, nous ne pouvons que tomber dans le piège marketing de ce spectacle afin de faire durer la magie encore un peu plus longtemps. Enfin moi j’ai fait mon radin, c’est la marraine de mon mini-moi qui a déboursé, niark ! niark ! niark !
Pour bien voir, il faut réserver 8 mois à l’avance afin d’avoir un siège le plus près possible, le 3ème rang fut pas mal du tout ! Côté couloir pour le fiston, ainsi il pouvait “mieux voir parce que le monsieur devant il est grand et costaud” mdr. Mais aussi afin de pouvoir répondre à la réactivité du spectacle. Si Dora vous demande de sauter en coeur, et bien c’est un raffut de cris d’enfant tout excité et de semelles qui font trembler le sol, et dans l’allée c’est plus simple. Si Diego questionne les enfants pour savoir où se cache Bébé Jaguar, il faut bien hurler à qui mieux mieux en se dandinant pour lui montrer. Ben oui, Dora et Diego ils ne peuvent pas bien voir, dixi mon fiston “c’est pas les vrais, se sont des gens dedans, mais c’est bien quand même”… le pire ? Il croit encore au Père Noël et au Lapin de Pâques. Alors pourquoi il ne croit pas que sous le déguisement de Dora… c’est pas Dora ? Donc, avec leur costume sur la tête, leur champ de vision est réduit, il faut bien demander à une foule de mini-nous en liesse de les aider à arpenter les rues de la cités des chiffres, puis la forêt de s’en dessus/dessous et enfin l’entre de la cité des jouets perdus ! lol
Bref, après l’entracte tout recommence, pas de soucis ! Mais le temps fille tellement vite que le rideau se ferme (trop) rapidement devant une foule d’enfant qui seraient bien montés sur scène afin de faire de gros poutous à leurs héros préférés. Mais les vigiles surveillent, on n’a pas le droit d’embêter les artistes ! Après tout, ils ont du boulot, 20mn plus tard ils doivent reprendre leur show sur Nickeoleond Junior (ou TF1 à défaut).
Petite note : Dora est l’un des premiers dessins animés unisexe, il y a autant de filles que de garçons qui regardent. Et je vous assure que dans la salle, la mixité était bien retrouvée !
L’an prochain on tentera le spectacle de Mickey ou de Oui-Oui.