Le spornosexuel ou le mâle idéal version 2.0
Le métrosexuel a laissé sa place à la nouvelle génération du mâle qui se vend sur le Net via
Le métrosexuel a laissé sa place à la nouvelle génération du mâle qui se vend sur le Net via les réseaux sociaux, surtout en image, le SPORNOSEXUEL.
Contraction de “sport”, “porno” et “sexuel” cet homme à l’auto-érostime évident est la définition même de l’athlète accro au sexe et faisant de son corps parfait une image sociale.
Natacha Polony a abordé le sujet avec amusement dans sa revue de presse du 04 mars derniers (matinale de l’Info sur Europe 1). Intrigué par le sujet, je ne pouvais faire autrement que de réaliser quelques recherches et vous les partager !
Table des matières :
L’âge d’Or du Metrosexuel est terminé
Il y a 20 ans naissait le concept du “metrosexual“, inventé par Mark Simpson : l’homme jeune, riche (de préférence), beau gosse, vivant et/ou travaillant en ville, accro à la mode et la consommation.
Mais la page est tournée pour David Beckham, l’un des emblèmes de cette génération d’homme qui prenait soin de lui jusqu’à l’extrême…
Passage de génération, merci les réseaux sociaux
“L’homme” devient de plus en plus soucieux de son image, désirant être un être parfait, à part, à la musculature impeccable, assorti de détails savamment étudiés : cheveux et barbes topissimes, corps laborieusement travaillé et sculpté, tatouages étudiés, piercings …
Loin d’être accro des boutiques de fringues de luxe, dont le métrosexuel était devenu à la fois le consommateur averti et compulsif que le mannequin les exposant au monde entier, le spornosexuel se sert de son corps comme un objet d’expression abouti !
La preuve, les salles de sports et de fitness ont la part belle de nos jours avec un public de plus en plus abondant. Les clubs ouvrent leurs portes à ce nouveau marché de la beauté et de la santé, et à A bien y réfléchir, j’en compte déjà 3 dans un rayon de 5 kilomètres autour de chez moi. A noter que ces salles n’étaient pas là lors de mon arrivée dans ma ville il y a 11 ans.
La fonte bousculée sur des bancs en rangée produit ces hommes que l’on partage et compare sur la Toile. L’homme, le mâle, le “vrai”, adepte (accro) du selfie, veut se faire désirer, se faire aduler de ses “dames” et ce quel qu’en soit le prix. Le contrat est diabolique, car “il” devient esclave de son image devant un jury très dur et volatile qu’est Internet.
La course aux abdos de toutes les générations
Depuis quelques années, la scuplture du corps ne laissent indifférent aucune génération. Vieux comme jeune se côtoient et suent dans les salles de sport. Les derniers jouant plus facilement aux stars, offrant jalousement leur image stéréotypées et huilées sur les réseaux sociaux, surtout Instagram.
Au niveau des people, selon Mark Simpson, l’illustration extrême du spornosexuel est Lucas Lucco, le chanteur brésilien.
https://www.instagram.com/p/BA5xubyF1NR
Ou encore Danos Borne :
https://www.instagram.com/p/BBGLsAbTBCx
En effet, il n’est pas rare de tomber sur des comptes Instagram de coach sportif au corps parfait proposant de multiples solutions, cours et méthodes vendues à distance pour faire rêver vous, moi, votre voisin ou votre frère, bref, l’homme “normal” aux abdos Nutella (mais pas de trop) qui est loin d’avoir le temps de passer 5h00 par jour en salle de sport…
Ce qui me rassure tout de même, c’est que beaucoup de femmes avouent préférer avoir un bon oreiller tout doux où se caler le soir (on s’entend bien sur le sujet) qu’une brique de muscles qui fait mal au cou… En tout cas on peut toujours le penser ainsi pour se rassurer. 😉