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Famille

Le mini-moi dit toujours non, les 22 raisons en exclusivités !

Une chose étrange se passe dans l’esprit de nos mini-nous, le mot “non” est l’un des premiers qu’ils comprennent

Le mini-moi dit toujours non, les 22 raisons en exclusivités !

phase opposition enfant

Une chose étrange se passe dans l’esprit de nos mini-nous, le mot “non” est l’un des premiers qu’ils comprennent !

Mais surtout il fait partie rapidement de leur vocabulaire primitif avec “caca” (ce qui fait souvent rire les plus grand d’ailleurs et le fait régresser d’autant plus puisqu’il le répète à son tour tout en s’esclaffant), “bibon (comprenez biberon)” ou encore “pas dodo“… remarquons que cette dernière expression possède une tournure de phrase négative…

Mais pourquoi autant de haine ? Parce que le mini-nous refuse de se plier aux règles de la société, c’est un rebelle en puissance du haut de sa poussette MacLaren aux gentes chromées qui démarre au quart de tour tel une voiture de formule 1 ! Il est en pleine phase d’opposition, puis en post-phase d’opposition, puis en phase de procrastination débutante, etc. On en a environ jusque… jusqu’au moment de leur départ de la maison ! lol

Par ailleurs, le “non” lui permet de se faire reconnaître  au seine de la maisonnée (comme si on pouvait l’oublier, bien que certain y arrive, à l’arrière de leur voiture, quelle honte !), de faire tourner en bourrique ses parents, de donner son avis primitif sur le goût du petit pot “pois-chiche / fond d’artichaut / topinambour” ultra bio cuisiné au four électrique, assuré sans énergie nucléaire, que maman tente de lui faire enfourner plus ou moins avec grâce.

Dire “non” c’est aussi plus facile à prononcer. On avance juste sa bouche en cul de poule et du bout des lèvres, un son très grave artistiquement humain et remontant à l’âge des cavernes (un lointain cousin du rototo), renvoi à la face des géniteurs leur demande qui excède le mini-nous !

Voici 22 raisons que les mini-nous ont de dire non :

  1. Non, pas manger !
  2. Non, pas coucher !
  3. Non, pas pot (même si je me trémousse sur place) !
  4. Non, pas bain !
  5. Non, pas câlin (il boude) !
  6. Non, non et non (il ne sait même plus pourquoi il dit non !).
  7. Non, je ne veux pas aller à l’école !
  8. Non, petit-mini-moi ne le fait pas, il n’y a pas de raisons que je le fasse ! (Merci microbe, fonctionne aussi dans l’autre sens).
  9. Non, je ne veux pas fermer mon manteau ! (Dommage, il pleut dehors ! mouahhahha).
  10. Non, pas sortir ! (Tu n’as pas le choix coco, loi je dois sortir !).
  11. Non, pas ranger ! (Et ton frère non plus, qui va encore déblayer le salon ? Devinez ?)
  12. Non, pas je ne veux pas aller chez le médecin
  13. Tu viens aider ? Non, veux pas !
  14. On va chez mamie ! Non, pas envie, je regarde la télé !
  15. C’est l’heure d’arrêter de jouer ! Nooooooooooooooooon, encore 5 minutes.
  16. Non, beurk, j’aime pas ça ! (Tiens hier tu adorais, comprends rien moi lol)
  17. Non, pas poussette.
  18. Non, plus couche ! (Alors là c’était bien, grand-mini- moi a été propre du jour au lendemain à ses 2 ans et demi… ça fait un momentnostalgie pufff)
  19. Non, pas habits !
  20. Non, je veux mettre mes sandalettes ! (mais euh, là il pleut tu vois)
  21. Non, dodo avec papa et maman ! (Non, là c’est moi qui le dit, tu as un beau grand lit, tu vas y aller)
  22. Non, non et non, je veux tout le catalogue de jouet à Noël ! lol

Le “oui” quand à lui, demande un effort flagrant des zygomatiques. Il faut relever les pommettes, à la limite du sourire (vous remarquerez alors que dire “oui” c’est plus jovial que dire “non”), et on aspire un peu d’air en affichant clairement son accord à la demande parentale.

Parfois le mini-moi est très futé, au lieu de dire non, il cherche des synonymes tel que :

– Veux pas !
– Pas envie !
– Nan !
– Niet (où a-t-il pu apprendre un truc pareil ?) !
– Va te faire f… (version pour les plus grands qui généralement se termine par un passage rapide au coin ou équivalent plus fort).

Et oui, plus le mini-moi grandit, plus son vocabulaire s’enrichit et plus il comprend que la négativité lui permet de rester pénard dans la canap à mater Bob l’éponge (programme hautement intellectuel), tout en savourant un truc qui fout des miettes partout entre les coussins. Ces mêmes miettes que les parents retrouveront accrochés dans leur dos le soir venus, lorsqu’ils se vautreront vers 21h40 après une journée bien remplie. Ce qui les mettront encore plus en rogne, la fatigue aidant. Le mini-moi lui, il s’en fou, nul besoin de volets roulants dernière génération dans sa chambre, il ronfle et sait que ses parents n’iront pas le réveiller, de peur de gâcher leur peu de soirée restante…

Par ailleurs, on constate avec les années que la pilosité du mini-moi se focalise dans ses mains, tant nos échecs à le faire obéir se multiplient. Certains même arrivent à refiler leurs corvées à leurs suivants jusqu’aux moments ou ceux-ci se rendent compte qu’ils se font flouer. Et au lieu de se rebeller, ils refusent tout bonnement d’aider à leur tour !

Trêve de plaisanteries et reprenons notre sérieux. Mais à qui la faute en fin de compte ? La notre ? Noooooooooon… Et pourtant si !

De fins psychologues ont détecté que c’est notre attitude et notre vocabulaire qui pousseraient (en autre voir plus loin) le mini-moi à la négativité. Petits, il ne sait pas provoquer mais il sait très bien plagier/copier/imiter telle une photocopieuse semi-intelligente. Pourquoi ? Parce que l’on vise toujours le mini-moi dans nos réprimande avec le “tu” et le “non” :

– Non, ne fait pas cela, tu vas te blesser !
– Non, ne vas pas là-bas tu vas tomber !
– Non, ça ne se met pas dans la bouche !
– Non, il faut baisser le pantalon pour faire pipi au pot !

Ça ne vous dit rien du tout ? Reformulons sans négativité et en utilisant la première personne du singulier, le “JE” :

– Cet objet est coupant, je te propose plutôt de jouer avec celui-ci…
– Je vais te montrer comment faire pour éviter de …
– Je préférerais te voir t’amuser ici, là-bas c’est dangereux parce que…

Plus grand, il comprend beaucoup mieux le concept de la négativité et c’est notre comportement qui est alors en cause.

– Pourquoi devoir s’habiller tout seul, depuis des années c’est papa et maman qui font le boulot, souvent pour aller plus vite parce qu’on n’a pas le temps de le laisser apprendre.
– Pourquoi devoir terminer son assiette si maman en laisse tout le temps la moitié ?
– Pourquoi devoir marcher pour aller à l’école si Papa prend la voiture tous les jours pour aller bosser ?
– Pourquoi prendre son bain puisqu’ils ne voient jamais les parents le faire (ben oui on le fait lorsqu’ils ne sont pas encore levés) ?
– Pourquoi devoir se coucher, alors que les parents sont toujours debout le soir ?
– Etc.

Vous l’aurez compris, le mini-moi est souvent négatif (lorsqu’il le veut en plus) mais ne mettons pas toute la responsabilité de nos actes sur ses frêles épaules…

Tout petit, le mini-moi refuse tout en bloc pour dire “oui” ensuite. Il s’affirme, il existe, il se donne une réalité phase aux désirs d’autrui ! Son “non” n’est pas un “non” négatif comme le notre, mais un “non” d’apprentissage. Et souvent, nous ne le comprenons pas ainsi et fulminons contre lui en le forçant à accepter notre point de vue.

Madame opposition (saloperie va !) est surtout responsable de l’entêtement irritante de nos mini-nous. Normalement réservée au 1-3 ans, elle peut souvent parfois déborder sur les 4-6 ans ! Ma soeur m’a dit un jour “ce n’est pas parce qu’ils auront 8 ans tes zozos qu’ils seront plus calmes”, “mais oui, c’est ça, dans les livres ils disent le contraire mouahahhahha”… Jetez vos livres à la poubelle, elle a raison ! Ouinnnn, plus le grand-mini-moi grandit et bien… plus il reste comme il est !

 

 

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Papa Blogueur

Blog d'un papa de la métropole lilloise.

12 Comments

  • Je viens de rentrer dans la phase du non et j’ai déjà envie de me pendre… Il ya des exceptions, genre, ça s’arrête à 20 mois???

    • hum… grand mini-moi à 6 ans dans un mois et il utilise toujours le “non”, bon courage mdr

  • Remboursé ! Il en manque la moitié…:D
    Sinon, sur le fond, je ne pense pas qu’il faille chercher une quelconque responsabilité dans cette tendance au refus. C’est plutôt, comme tu l’évoques quand tu parles du non d’apprentissage, un besoin naturel et très saint de chercher les limites. Et un de notre rôle, parmi les plus importants, est de les leur donner ! Dure vie de parents…:) D’autant plus que la difficulté augmente avec l’âge. Aujourd’hui Grande Fille a treize ans et nous nous avons déjà eu quelques épisodes… pas piqués des vers ! Mais il ne faut pas baisser les bras, on en récolte plus tard les fruits.
    Alors bon courage pour la suite !

    • ah non, moi je me limite qu’à 22 en ce moment 😀

      • Oui, j’avais remarqué 🙂
        Mais les lignes 12 à 22 sont vides… C’est normal ?

  • C’est vrai qu’on dit toujours non comme parent aussi. On pourrait surement trouver au moins 22 raisons de dire non aux minis.

    Si je lui dit “non, mange pas les cheveux, c’est pas bon”, j’imagine que bientôt il me dira aussi non pour ne pas manger autre chose.

  • Par chance, j’ai pas trop connu cette phase. En ce moment c’est plutôt, je suis grand , je ne suis plus un bébé….ben voyons…..

  • Mon fils (20 mois) dit “non” parce qu’il ne sait tout simplement pas encore prononcer le mot “oui”… Il était sans doute davantage motivé par le “non” remarque !
    Merci pour ton interview chez moi au fait !

    • mais au contraire, merci de m’avoir accepté dans tes pages !

  • C’est une phase qui dure combien de temps le non? Jusqu’a la fin de l’adolescence!!!!

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