Siege Survival: Gloria Victis, répétitif mais intéressant
On m’a proposé de tester sur PC le jeu “Siege Survival: Gloria Victis“. J’avais déjà vu quelques vidéos de
On m’a proposé de tester sur PC le jeu “Siege Survival: Gloria Victis“. J’avais déjà vu quelques vidéos de test, c’est ce qui m’a poussé à tester ce jeu.
Siege Survival: Gloria Victis est un jeu de survie pas comme les autres. Votre château est attaqué et vous vous retrouvez replié dans un bastion en ruine à tenter de survivre, échapper aux envahisseurs et faire 36 choses à la fois sans en avoir assez le temps.
Table des matières :
Siege Survival: Gloria Victis, un jeu frustrant, répétitif mais extrêmement addictif
Vous incarnez Flinn, un serviteur survivant, mais aussi à tour de rôle, tout autre personnage que vous pouvez sauver pendant la partie.
Le jeu se divise en 2 parties.
Le jour, vous devez donc fabriquer 1001 choses avec 3 fois rien ou presque, vous nourrir, dormir, boire, s’occuper des animaux, se faire engueuler par les gardes survivants parce que vous ne leur envoyez rien… Bref, vous êtes un esclave survivant qui crève de faim à longueur de journée sans jamais pouvoir vous reposer…
La nuit, vous pouvez fouiller les rues de la ville à la recherche de ressources qui vous permettront de survivre en journée. La nourriture est un bien trop rare, mais ce n’est pas la seule chose qui manque. Il faudra du bois et des déchets de toutes sortes pour accomplir vos tâches en journée, le tout en évitant les gardes, et tenter d’aller toujours le plus loin possible dans la ville car les ressources ne se regénèrent pas !
Le but du jeu ?
Ce n’est pas VOTRE survie, mais celle des défenseurs de la ville. Tant qu’il y a un survivant pour combler à leur besoin, le jeu continue. Flinn est déjà mort de faim, le prête abattu par les gardes en pleine nuit et le forgeron a terminé tellement malade suite à une infection de blessure que j’en ai eu des sueurs froides !
Siege Survival: Gloria Victis, une lutte sans fin pour survivre sans mourir
Au fur et à mesure de la partie, vous pourrez débloquer des “bâtiments” (est-ce qu’un établi sur tréteaux est un bâtiment ?) mais aussi les améliorer. Chaque “création” pour permettra de crafter des objets, affiner des ressources, faire à manger, etc.
Chaque amélioration offrira plus d’options avec plus d’efficacités. Mais tout cela à un coût ! L’amélioration coûte, mais pendant ce temps vous ne produisez pas, etc.
Envoyez de la nourriture, des pansements et des armes au bastion (qui empêche les envahisseur de détruire le reste de la ville) c’est bien, mais pendant ce temps vous crevez de faim et vos blessures s’infectent.
L’ajout de nouveaux membres dans votre équipe est aussi à double tranchant. Plus de bras = plus de missions accomplies dans la journée, mais plus de bras = plus de bouche à nourrir ! Il est déjà difficile de trouver des ressources pour les 2 personnages de base + les soldats, alors ajouter de nouveaux membres à votre équipe…
Des choix cruciaux
La nuit, dans l’exploration de la ville, vous serez confrontés ) des choix critiques. Aider une femme à enterrer son mari, et ainsi se voir offrir des herbes médicinales en retour, ou le fouiller et les laisser en plan, repartant avec un hâche pour les soldats, mais vous faisant insulter au passage…
Parfois il vous faudra fouiller d’autres quartiers pour trouver une clé ou un passage qui ne s’ouvre que dans un sens afin de poursuivre vos explorations le lendemain soir.
Car petit bémol, si la journée passe trop vite pour accomplir toutes ses tâches, la nuit ce n’est pas mieux ! Et se faire attraper par les envahisseurs peut provoquer au mieux une blessure plus ou moins grave, voire… la mort !
Frustration sur frustration
Le jeu est DIFFICILE ! Chaque ressource compte et si vous l’utilisez à mauvais escient (comme pour faire du troc contre la sacro saint nourriture), l’échec vous guettera facilement.
J’ai recommencé 3 fois le jeu (sans l’avoir fini pour autant) et à chaque fois je tente des options différentes, mais ça ne passe toujours pas !
Si vous mourrez (ou un des autres personnages), ne recommencez pas à zéro, il est possible de charger le jeu au jour de votre choix et non pas toujours recommencer.
Oui sauf que…
Au lieu de vous lancer comme un bourrin (comme moi quoi), dans la première partie venue, explorez sagement le panneau de contrôle du jeu. Vous tomberez alors sur des commandes appréciables pour modifier la difficulté du jeu, les choix d’exploration, la possibilité de scénarios alternatifs, etc.
Le moins par contre, c’est le système de sauvegarde automatique qu’en début de chaque journée. Il vous faudra forcément attendre cette heure fatidique pour pouvoir arrêter.
Siege Survival: Gloria Victis est assez intéressant en fin de compte mais peu rapidement devenir frustrant pour ceux qui n’ont pas le temps ni la patience d’y consacrer des heures.
{Jeu reçu en test, version PC}