La disparition de Josef Mengele
De : Olivier Guez Lu par : Olivier Guez Durée : 5 h et 47 min Version intégrale Date
- De : Olivier Guez
- Lu par : Olivier Guez
- Durée : 5 h et 47 min
- Version intégrale
- Date de publication : 14/03/2018
- Langue : Français
- Éditeur : Audiolib
Résumé :
1949 : Josef Mengele arrive en Argentine. Caché derrière divers pseudonymes, l’ancien médecin tortionnaire à Auschwitz croit pouvoir s l’inventer une nouvelle vie à Buenos Aires. L’Argentine de Perón est bienveillante, le monde entier veut oublier les crimes nazis. Mais la traque reprend et le médecin SS doit s’enfuir au Paraguay puis au Brésil. Son errance de planque en planque, déguisé et rongé par l’angoisse, ne connaîtra plus de répit… jusqu’à sa mort mystérieuse sur une plage en 1979.
Comment le médecin SS a-t-il pu passer entre les mailles du filet, trente ans durant ?
La disparition de Josef Mengele est une plongée inouïe au cœur des ténèbres. Anciens nazis, agents du Mossad, femmes cupides et dictateurs d’opérette évoluent dans un monde corrompu par le fanatisme, la realpolitik, l’argent et l’ambition. Voici l’odyssée dantesque de Josef Mengele en Amérique du Sud. Le roman-vrai de sa cavale après-guerre.
©2017 Éditions Grasset & Fasquelle (P)2018 Audiolib
Prix Renaudot 2017.
Mon avis de lecteur d’Audible
Franchement ? Autant le côté historique est très intéressant, surtout que le personnage qui se cache dans le roman est l’un des pires criminels nazis, et connaître ce qui a pu lui arriver après-guerre fait froid dans le dos. Autant la narration et le ton du lecteur (l’auteur) rend le livre assez ennuyeux et difficile à suivre.
Mengele considéré comme « le symbole de la cruauté nazie » est un lâche, un sociopathe narcissique et paranoïaque dont la monstruosité s’est épanouie avec la guerre.
Hors contexte de la seconde guette mondiale, Josef Mengele ne paraît pas un si grand méchant que cela. Dans un premier temps, sa vie après guerre est dorée, il s’en sort les doigts dans le nez. Ensuite, c’est une autre histoire, il vit de plus en plus sur les nerfs, aux abois, dans la peur de se faire prendre. Sorte de punition ordi par les âmes des milliers de morts qu’il a commit.
Mais Comment oublier les atrocités qu’il a pu commettre ?
Tout au long du livre, on ne peut que penser au sort tragique que Mengeles et les autres nazis ont fait aux juifs et autres minorités. Les expériences atroces décrites sont dépeintes comme de simples faits, mais après coup, après réflexion, le temps que le livre se décante, c’est une atroce horreurs qui revient nous hanter.
Chapeau donc à l’auteur. Olivier Guez nous livre un récit avec un style dépouillé, linéaire, juste avec les faits romancés juste comme il faut pour combler les parties de l’Histoire manquante. La documentation pour écrire ce roman a du être énorme, pesante et complexe aussi. D’autant plus que le contexte géopolitique peut rapidement noyer le lecteur.
C’est révoltant de constater qu’autant de nazis aient pu vivre et même bien vivre dans des cocons dorés, en se réfugiant dans des pays d’Amérique du Sud en tout impunité.
Ce livre est un témoignage pour les nouvelles générations, pour nos enfants, pour ceux qui ne savent pas, qui ont oublié. Ce nouveau siècle n’est plus celui de ces grands guerres mondiales, c’est du passé, les témoins se meurent petits à petits et il faut ce genre d’ouvrage basés sur la réalité pour se souvenir.
Le prix littéraire est mérité, mais je pense qu’une lecture classique (non audio) peut donner un ton différent au livre.
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