Il y a bien des règles à suivre lors de l’achat ou de la location d’un bien immobilier pour éviter de se faire pigeonner, mais avez-vous pensé aux nuisances sonores intérieures et/ou extérieures ?

achat immobilier trop de bruits

C’est arrivé à un couple d’amis il y a quelques années, locataire d’un superbe appartement T3 sur un boulevard, avec parking privatif, cave, ascenseur à clef, etc. Les lieux semblaient parfait, ils ont signé le bail et se sont installés. Sauf que… ce qui s’entendait le jour, la nuit fut tout autre. Juste en-dessous de la fenêtre de leur salon se trouvait un simple distributeur de billet ! Et la nuit, sans le bruit de la circulation, cette machine devenait infernale.
Ils ont pu facilement réaliser des statistiques sur l’utilisation nocturne d’un tel engin et c’est assez effarant ! Entre le bruit de la machine, les discussions de certaines personnes qui ne soucient pas de l’heure tardive, les moteurs qui tournent, les portières qui claquent, leur nuit fut souvent écourtées.

>> Les autres sources possible de nuisances sonores  extérieurs

– Les arrêts de bus, de tramway, de métro,
– La proximité de cafés et restaurants aux horaires tardifs (sans parler des boîtes de nuit),
– Le roulement d’un panneau publicitaire électrique,
– La proximité d’une voie ferroviaire, d’une route bruyante, d’un aéroport et couloir aérien, etc,
– Des enfants (plus ou moins grands) qui trainent dans les rues et font du raffut (surtout durant les vacances),
– etc.

>> Et dans la maison ? Les sources de bruits.

– Certaines chaudières qui vrombissent (l’horreur la nuit, nous en avions une avant, dès l’hiver on avait un fond sonore nocturne),
– L’épaisseur des murs, plafonds et plancher et la tenue nocturne des voisins,
– Les compresseurs et autres machineries complexes,
– Les lave-linge et sèche-linge dans une pièce non fermée,
– etc.

>> Comment éviter ces pièges ?

Simplement en demandant à l’agent immobilier ses connaissances sur les nuisances sonores du quartier.
En listant les sources à risques connues puis en comparant avec le bien immobilier en vue.
En revenant le soir et/ou la nuit pour se faire une idée sur place.
Vérifier si les boiseries sont en double vitrage (voire triple) ou non.
Vérifier si votre futur logement est soumis à la règlement acoustique en vigueur, avant 1970 il n’y avait aucune règle sur le sujet. Une faible isolation ou des murs peu épais n’empêcheront aucun bruit de filtrer d’un domicile à l’autre, vous compris.

Consulter une carte de bruits ou passer par une société pour en réaliser une .

>> En cas de problèmes

Si les voisins exagères (musiques, relations sexuelles, travaux, etc.) demandez-leur tout simplement et avec politesse de diminuer la nuisance sonores. La plupart du temps c’est suffisant, au pire, les menacer de porter plainte en visu, puis par courrier, par recommandée et ensuite passer à l’action :
– Vous pouvez toujours les inviter à venir prendre le thé chez vous afin qu’ils se rendent compte du bruit qui se propagent depuis leur domicile.
– Prenez contact avec le bailleur, le propriétaire, l’agence ou le syndic en cas de location pour qu’il puisse agir.
– Porter plainte à la police pour nuisance sonore nocturne,
– Faire passer un huissier pour constater les nuisances sonores,
– Appeler une médiateur de la mairie pour tenter de résoudre le problème à l’amiable,
– Tenter une action juridique…
En cas de nuisance extérieur (travaux, industrie, etc.), il y a un seuil de décibel à ne pas dépasser, en cas de doute, prévenez la mairie pour qu’ils constatent le problème et agissent le cas échéant.

Crédit photo : http://www.flickr.com/photos/jblndl/

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À propos de l'auteur

Papa Blogueur

Blog d'un papa de la métropole lilloise.

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